Parmi les trois interventions de chirurgie esthétique demandées par les femmes aujourd’hui, il y a l’augmentation mammaire. Loin des clichés que l’on pouvait avoir dans les années 90, cette intervention s’est démocratisée et les dernières techniques ont permis aux patientes d’obtenir des résultats plus naturels en toute sécurité.
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Quelle technique faut-il choisir ?
Le choix de la technique chirurgicale dépend du praticien, mais aussi de la raison du choix de l’intervention. Une personne qui souhaite augmenter significativement la taille de ses seins optera plus facilement pour des prothèses mammaires. La poche sera placée soit derrière la glande mammaire, soit derrière le muscle pectoral. D’autres techniques visent à corriger une légère asymétrie. Dans ce cas, certains praticiens vont opter pour l’injection de graisse (prélevées sur le corps de la patiente). Pour une reconstitution des suites d’un cancer, la prothèse est préférée et il est même possible de refaire le mamelon.
Comment se déroule l’opération ?
Selon les techniques opératoires, la prothèse peut être insérée en passant par l’aisselle, par le dessous du sein ou par le mamelon afin de ne laisser aucune cicatrice. Aujourd’hui, il est possible de procéder à une augmentation mammaire sous anesthésie locale. L’intervention n’est pas douloureuse et la patiente pourra regagner son domicile le jour même.
Quel est le temps de récupération ?
Après l’opération, un pansement spécial sera placé au niveau de la poitrine. Très rapidement, en portant un soutien-gorge spécial, la patiente pourra rapidement constater une amélioration de l’aspect de ses seins et retrouver une activité quotidienne normale. Pour la reprise d’une activité sportive, il est préférable de demander l’avis d’un médecin au préalable, mais cela pourra se faire très vite. En ce qui concerne la douleur, d’après les spécialistes, celle-ci s’estompera au bout de deux jours si la prothèse est insérée sous la glande mammaire et quatre ou cinq jours si celle-ci est insérée sous le muscle pectoral.
